︎Née en 1996, Salomé Ingelbrecht vit et travaille à Rennes. Jeune artiste diplômée
des beaux arts de Rennes en 2021, “Drôle De Suite (De Sens)”est sa première exposition personnelle faisant suite à sa première résidence post-diplôme.
des beaux arts de Rennes en 2021, “Drôle De Suite (De Sens)”est sa première exposition personnelle faisant suite à sa première résidence post-diplôme.
Sur un temps relativement court,
Salomé Ingelbrecht poursuit sa pratique de l’écriture et du volume tout en explorant de nouveaux mediums avec,notamment, la photographie.
Invitée à Pollywog Studio à Sens en juin 2022, la jeune artiste Salomé Ingelbrecht, diplômée des
beaux arts de Rennes en 2021, a expérimenté pour la première fois le format «résidence».
C’est à dire; être invitée pendant trois semaines à Sens afin de penser et mettre en place
une exposition. Trois semaines c’est un temps relativement court. C’est le temps de la découverte et de l’appropriation des lieux, le temps de la flânerie et des rencontres pour s’alimenter,
se régénérer et se requestionner; sur sa pratique, ce que l’on donne à voir, ce que l’on sélectionne et retient. Hors contexte scolaire, c’est aussi ce qui nous fait plaisir sans contraintes ni barrières
et sans nécessaires justifications.
beaux arts de Rennes en 2021, a expérimenté pour la première fois le format «résidence».
C’est à dire; être invitée pendant trois semaines à Sens afin de penser et mettre en place
une exposition. Trois semaines c’est un temps relativement court. C’est le temps de la découverte et de l’appropriation des lieux, le temps de la flânerie et des rencontres pour s’alimenter,
se régénérer et se requestionner; sur sa pratique, ce que l’on donne à voir, ce que l’on sélectionne et retient. Hors contexte scolaire, c’est aussi ce qui nous fait plaisir sans contraintes ni barrières
et sans nécessaires justifications.
C’est un moment où l’on peut entremêler le «déjà-vu», le «déja-vécu», les suggestions et les découvertes.
Enfin, c’est un temps de réflexion et de collecte. À l’instar de la pratique artistique de Salomé Ingelbrecht qui se plait à glaner des mots,des symboles, des images tout comme aurait glané une Agnès Varda ou des chercheurs d’invendus de fin de marché. Ici en petite archéologue, Salomé Ingelbrecht glane et récolte des bribes de mots, d’objets, d’achitecture, d’éléments et capture des images quotidiennes que l’on pourrait si vite oublier ou qui n’auraient guère suscité l’intérêt chez des marcheurs trop pressés et trop habitués aux paysages.
C’est cela qui alimente sa pensée, sa réflexion et son travail. Partir de l’existant,
sans hésiter à recycler des formes et des matériaux qu’elle trouve sur son chemin pour créer sa propre bibliothèque d’images, pour créer de nouveaux éléments sculpturaux. Avec ses collections, Salomé Ingelbrecht réinvente une courte histoire
poétique entremêlant son passé et l’endroit où elle se
sans hésiter à recycler des formes et des matériaux qu’elle trouve sur son chemin pour créer sa propre bibliothèque d’images, pour créer de nouveaux éléments sculpturaux. Avec ses collections, Salomé Ingelbrecht réinvente une courte histoire
poétique entremêlant son passé et l’endroit où elle se
trouve à l’instant T pour faire une nouvelle proposition.
“Drôle De Suite (De Sens)”, est une invitation à découvrir la ville de Sens à travers un autre regard, pour se questionner
sur la déambulation, les reliques d’une ville et le sens du décor où l’on passe.
C’est également une occasion de découvrir son travail d’écriture.
“Drôle De Suite (De Sens)”, est une invitation à découvrir la ville de Sens à travers un autre regard, pour se questionner
sur la déambulation, les reliques d’une ville et le sens du décor où l’on passe.
C’est également une occasion de découvrir son travail d’écriture.
Disposés au sol, comme des feuilles aux alentours de
bancs publics, des mottes et des tas de mots évoquant les
hautes-Alpes et les montagnes où elle a grandi. Comme elle
l’écrit si bien elle « recherche le souvenir des montagnes,du
relief environnant qui la protégeaient avant »
et ces éléments
qu’elle retrouve sont « comme les spectres de ses sommets ». Salomé Ingelbrecht archive et raconte à sa manière la beauté
de l’éphémère et la singularité des choses qui nous
entourent,
aussi petites soient-elles.
aussi petites soient-elles.
«J’archive l’état des tas, car il y a des tas de tas,
vers ma ligne d’horizon rocailleuse»
«Le Mont Orel, le Grand Morgon,le Mont Viso»
«Et tous ceux dont je commence à oublier le nom.»
vers ma ligne d’horizon rocailleuse»
«Le Mont Orel, le Grand Morgon,le Mont Viso»
«Et tous ceux dont je commence à oublier le nom.»
Et c’est de cela qu’il s’agit, noter, archiver, partager, réutiliser, faire parler les spectateurs sur les éléments présentés, permettre aux visiteurs de raconter des anecdotes, des histoires sur Brennus, Les Moulins Saint Louis et bien d’autres.
Pour ne pas oublier ce qui commence à s’évaporer dans nos esprits, pour ne pas oublier ce que l’on ne connaît plus et ce qui se désagrège,
à l’abandon, comme les ruines porteuses d’une autre vie.
à l’abandon, comme les ruines porteuses d’une autre vie.
crédits photos & Texte: Téa Alvarrobie
Copyright @PollywogStudio.